Chers élus chers amis, aujourd’hui je vais vous parler de la fracture qui affecte notre beau Morbihan, en raison de sa géographie, mais aussi du fait des hommes, et d’un certain renoncement politique. Ainsi, notre département se trouve littéralement fracturé en deux, entre d’un côté, la côte, et de l’autre, un intérieur des terres qui serait condamné à être relégué à une ruralité supposée en déclin.
Un Morbihan fracturé
Pour préciser le sujet, sur le plan urbain, le Morbihan ce sont nos deux villes actives de la côtes, Lorient et Vannes, entourées de leur agglomération. Suivent ensuite, une dizaine de petites villes dont les deux localités du nord du département, à savoir : Ploërmel et Pontivy. Et après ? Après, sur 250 communes que compte le Morbihan, 100, oui, une centaine, se trouvent en dehors des zones d’attraction des agglomérations ou des diverses villes. Entre un nord délaissé, et un sud attractif et touristique, voilà où réside la fracture ! Et c’est dans ce désert communal supposé, que l’on trouve, sans surprise, les revenus les plus bas et un chômage au plus haut.
Il est déclaré que le Morbihan est moins inégalitaire, en termes de revenus, qu’une bonne partie du pays. La belle affaire statistique, qui voudrait que l’on se console ainsi de la médiocrité du temps présent ! Hélas, les écarts de revenus entre le nord et le sud du département se révèlent le plus souvent être du simple au double. Je vous le demande, est-il possible de se satisfaire d’une statistique misérable, pour évoquer la misère de nombre de nos administrés ? Personnellement, je ne crois pas à la fatalité, surtout en matière de politique !
Ainsi, à cause, mais au-delà de la fracture, un sénateur du Morbihan se doit de défendre l’intégrité de son territoire, dont le monde rural, ses traditions, et son mode de vie. Sur le plan politique, il se doit d’agir au Sénat, tout en étant un interlocuteur très attentif à l’égard du département et de la Région. C’est ce en quoi je crois, et élu, c’est ce que je ferai !
Un coût du carburant prohibitif !
Avec ses 4 voies, la route se révèle être la colonne vertébrale du département. Sans surprise, c’est autour de nos routes, pas exclusivement des nationales, que se joue la question de l’emploi. Ainsi, 84% des Morbihannais se rendent au travail en voiture. Et aujourd’hui, à près de 2€ le litre d’essence, cela leur coûte une fortune. Au Sénat je soutiendrai les salariés qui ont besoin de leur voiture pour aller travailler. Je me battrai aussi, en association avec tous les partenaires de bonne volonté, dont le département, pour améliorer l’état de nos routes, et les développer.
Déserts médicaux et services publics
L’offre médicale est concentrée essentiellement dans le sud du département. Quant aux communes du nord, des dizaines ne disposent d’aucun médecin généraliste. Au Sénat, je soutiendrai les mesures destinées à lutter contre les déserts médicaux. De même, sur le plan local, j’appuierai les communes en recherches de médecins.
En matière de services publics, force est de constater qu’ils sont désormais inexistants dans une grande partie du département. Au Sénat j’agirai afin de proposer ou soutenir les offres destinées à favoriser le retour ou l’implantation de services publics de proximité. Ces services sont en effet au cœur de la vitalité de nos territoires.
Une terre de télécommunications
En matière de télécommunications, l’offre a progressé. Ainsi, 99% du département est couvert en 4G. Toutefois, la fibre est très en retard dans le Morbihan, à l’instar du reste de la Bretagne.
Les efforts actuels sont significatifs, à raison de 5000 prises d’installées par mois, mais les travaux bénéficient plus aux villes qu’au monde rural. Cette décision politique, prise par les instances du département, n’est pas celle faite par le Finistère et les Côtes d’Armor. Au Sénat je soutiendrai le développement de la fibre dans le monde rural. Les agriculteurs comme les entreprises en ont besoin, particulièrement dans le domaine de l’agroalimentaire, très présent dans le Morbihan. Elu sénateur, je contribuerai ainsi à désenclaver notre territoire.
Au regard de l’état des lieux, nous devons vraiment nous poser la question de l’investissement dans le nord du département, afin de lui permettre de se développer sans se contenter de devenir une réserve à éoliennes comme la forêt de la Nouée, projet soutenu par la Macronie avec la complicité aveugle des socialistes de la Région. Cela passera par le fait de mobiliser les entreprises, les finançeurs, afin de construire de nouvelles voies, poser de la fibre, et ainsi désenclaver pour ensuite, développer.
Au Sénat, je serai votre voix, et je le serai aussi auprès du monde économique, un monde que je connais bien.
Vous pouvez compter sur moi.
Vive la Bretagne, et surtout vive le Morbihan !
Florent de Kersauson
Conseiller Régional de Bretagne
Candidat aux élections Sénatoriales pour le Morbihan
