Chers élus chers amis, le moment est venu de parler agriculture dans cette campagne sénatoriale. C’est une question incontournable en effet, car il n’y a pas de Bretagne, pas de Morbihan, sans agriculture et sans élevage. Nous avons en Morbihan plus de 5500 exploitations agricoles, dont le quart d’exploitations laitières, et le département est aussi un gros producteur de légumes et de volailles. Cette activité, ce patrimoine et ses acteurs doivent être protégés.
Patrimoine, oui, grâce à la qualité unique et à la sureté des produits que nous consommons ; patrimoine, oui, car les agriculteurs sont aussi les gardiens de nos si jolis paysages de Bretagne.
Notre agriculture est menacée !
Notre agriculture est menacée : menacée par l’Europe, entravée par le gouvernement Macron, influencé par les écolos de tout poil et l’agribashing permanent de nos média.
Or ce discours environnemental ignore la réalité agricole comme il ignore la réalité de la consommation alimentaire car les consommateurs rejettent le produits dont le prix est affecté par des contraintes trop strictes : le Bio en est actuellement la victime.
Veut-on fermer l’agriculture ? comme on a fermé nos usines et nos centrales nucléaires ?
On a l’exemple récent des Pays Bas et de l’Irlande, et même la France qui s’attaquent à l’élevage dans une folle doctrine de décroissance, dans une doxa du climat, et sous la pression de ces groupes bizarroïdes d’antispécistes.
On s’attaque aussi aux pesticides, comme si ce que nous plantons peut complètement se priver des progrès de la technologie, mais on freine par tous les moyens les progrès génétiques qui permettraient de s’en passer . Le gouvernement français se distingue désormais en appliquant sans discernement et avec plus de sévérité les règlements européens : exemple le glyphosate.
L’Europe attaque aussi les agriculteurs en signant des accords de libre-échange avec des pays qui n’ont ni nos exigences, ni nos coûts de main d’œuvre.
Or nos agriculteurs ont profondément évolué et on fait d’immenses progrès. Ils sont bien conscients des défis et sont les premiers à dire que le bien-être animal est un objectif atteignable et qu’on peut diminuer significativement les intrants.
Il faut leur faire confiance.
Au Sénat, je les défenderai.
Je me battrai contre les normes qui les enserrent et pour qu’on les laisse travailler, sans passer plus de temps sur leur ordinateur que sur leur tracteur.
Vous savez qu’aujourd’hui, il faut 10 ans, oui dix ans pour faire aboutir un projet de poulailler ou de méthaniseur ?
Au Sénat je me battrai pour que les délais de recours soient limités dans le temps.
Aujourd’hui on détruit leur travail on s’attaque impunément aux exploitations.
Au Sénat je me battrai pour que ces agressions soient sévèrement punies.
Il y a aussi la question de l’eau, que les écolos veulent s’approprier. L’eau serait à tous, comme les terres qu’ils envahissent régulièrement sans vergogne. Dans le Morbihan, on a vu 80 dossiers pour constituer des réserves d’eau ces dernières années, seuls 5 ont abouti. Comment faire des légumes sans eau ?
Au Sénat je me battrai pour faciliter ces réserves indispensables, surtout dans la période d’incertitude climatique que nous vivons.
Chers élus, au Rassemblement National nous aimons, respectons nos agriculteurs et leur métier. Nous soutenons le développement du localisme et voulons favoriser les produits de qualité dans nos cantines. Nous voulons rendre ce métier à nouveau attractif et favoriser les installations d’agriculteurs.
Au Sénat je me battrai avec vous pour rebâtir notre souveraineté alimentaire et protéger ce métier contre les attaques permanentes qu’il subit.
Et nous partagerons ces mots simples : l’Agriculture c’est la Vie !
Florent de Kersauson
Conseiller Régional de Bretagne
Candidat aux élections Sénatoriales pour le Morbihan