Chers élus, chers amis, je m’adresse à vous en ce 14 juillet, date qui symbolise la naissance de la Nation française moderne. Les émeutes que nous venons de connaître, montrent l’état de notre pays et de ses fractures ! L’action doit commencer par le local, au service de nos concitoyens. Voilà pourquoi, je me présente à votre suffrage lors des élections sénatoriales.
Élu, je serai votre porte-parole au Sénat. Il n’est nulle bonne administration, sans liberté ; il n’est nulle bonne administration sans sécurité ; et sans pouvoir, il n’est nulle bonne administration !
Il n’est donc nulle bonne administration, sans liberté
Le destin de la Nation est lié au destin de ses milliers de villages, communes rurales, petites villes, sous réserve que notre représentation locale possède une véritable marge de manœuvre. Mais est-ce le cas ? Ainsi, les crises et les émeutes que nous venons de vivre, prouvent l’importance de l’initiative locale et municipale. Quand le pays va mal, ce sont les élus locaux qui reçoivent en premier les inquiétudes légitimes de nos compatriotes !
Elu sénateur, je souhaite renforcer votre réactivité et votre capacité d’agir. Ainsi, l’État se doit de garantir par la liberté communale, ce droit à l’action des élus locaux, au plus près des concitoyens, et permettre aux municipalités de conserver nombre de compétences.
Il n’est nulle bonne administration sans sécurité
Depuis les dernières municipales, près de 1000 maires ont démissionné, et 1500 élus ont été victimes d’une agression. Si Gérard Larcher, actuel président du sénat, déclarait en 2015 : « Un bon élu doit être à portée d'engueulade de ses administrés. » Que dire aujourd’hui ? Que l’élu doit se faire tabasser ? Je vous rappelle qu’en France, près de 375 000 élus sont bénévoles, dont près de la moitié dans les communes de moins de 500 habitants, et le Morbihan n’échappe pas à la règle. À cela s’ajoute, le poids d’une bureaucratie tatillonne, les menaces de procès, et les effets de la loi « NOTRe »…
Il est évident qu’un tel panier de crabes n’incite guère aux vocations… Il est donc plus que jamais urgent de revaloriser le statut de l’élu local. De le former. De lui rendre le pouvoir de décision et d’action. De rémunérer chaque mandat, et de punir avec sévérité les individus qui agressent les élus de la République. Élu, je me battrais pour que soit instauré un vrai statut de l’élu, car cette reconnaissance vous est due.
Enfin, il n’est nulle bonne administration sans pouvoir
Et ce pouvoir passe par le rétablissement de l’autonomie financière de nos collectivités. Les gouvernements successifs ont fait des communes la variable d’ajustement du budget de l’État ! La marée montante de l’inflation, conjuguée à la hausse des prix de l’énergie, majorée de la facture des dégâts récents, font que beaucoup de communes prennent l’eau.
En qualité de sénateur, je mettrai tout en œuvre pour redonner aux élus locaux une véritable autonomie financière. Cela passera des mesures de bon sens : proposer un pacte financier pluriannuel avec une loi de finances spécifique ; augmenter de façon significative la dotation globale de fonctionnement, et l’indexer sur l’inflation.
Chers élus, chers amis, je vous remercie, et vous renouvelle à vous, vos proches, vos administrés, une belle fête du 14 Juillet. Vive la France, vive la Bretagne, vive la République.
Florent de Kersauson
Conseiller Régional de Bretagne
Candidat aux élections Sénatoriales pour le Morbihan